Après la tenue d’un atelier d’échanges sur la violence numérique dans les milieux universitaires, une représentation des étudiants des universités et Instituts supérieurs de la capitale a, au cours d’une déclaration lue mardi 12 décembre 2023, affirmé de s’investir dans les campagnes de prévention sur les violences numériques à l’égard des étudiantes et ont appelé les autorités académiques à prendre des mesures immédiates et décisives visant à garantir un environnement sûr et respectueux pour toutes les jeunes filles étudiantes.
En effet, cet atelier d’échanges a été organisé mardi 12 décembre 2023, à l’université Simon Kimbangu, réunissant des étudiants venus de diverses universités et instituts supérieurs. L’objectif de cet atelier était de sensibiliser les participants sur les violences à l’égard des étudiants en milieu universitaire, en mettant un accent particulier sur la violence à l’égard des femmes et des filles.
À la suite de cet atelier, les étudiants ont pris l’initiative de faire une déclaration solennelle dans laquelle ils s’engagent à s’investir activement pour prévenir ces violences. La déclaration des étudiants est une réponse audacieuse à un problème persistant dans les campus universitaires.
Pour ces étudiants, trop souvent, les femmes et les filles sont victimes de violences physiques, sexuelles ou psychologiques, créant un climat d’insécurité qui entrave leur épanouissement académique et personnel.
Au cours de l’ateliers, les étudiants participants ont reconnu l’urgence d’agir et se sont engagés à prendre des mesures concrètes pour lutter contre ces violences en impliquant aussi les autorités académiques.
Ils ont par ailleurs, souligné l’importance de la sensibilisation et de l’éducation.
Pour contribuer à la réduction des cas des violences numériques dans les universités, les participants se sont engagés à organiser des campagnes de sensibilisation régulières dans les universités et les instituts supérieurs, visant à informer les étudiants sur les différentes formes de violence, à promouvoir le respect mutuel et à encourager la dénonciation des actes de violence.
Ensuite, les étudiants ont exprimé leur volonté de renforcer les politiques et les ressources disponibles pour soutenir les victimes de violence.
Ils ont appelé les autorités universitaires à mettre en place des procédures de signalement claires, confidentielles et sans représailles, ainsi qu’à offrir un soutien psychologique et juridique adéquat aux victimes.
Enfin, les étudiants ont manifesté le souhait de voir naître la politique de tolérance zéro en matière de harcèlement sexuel, de violences psychologiques et numérique dans les établissements universitaires.
Ils ont invité leurs collègues à une solidarité pour lutter contre ce fléau et briser le silence pour mettre fin à l’impunité et créer un environnement sûr et inclusif pour toutes les jeunes filles dans des universités en RDC.
Il sied de noter que cette activité s’inscrit dans le cadre de la clôture de la campagne des 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre avec l’appui du programme Voix et Leadership des Femmes (VLF), financé par les Affaires mondiales Canada.