Sud-Kivu : Le consortium AFEM-KJN- FPM-SOS IJM sensibilise sur les dangers des grossesses précoces grâce à l’appui des affaires mondiales Canada

Le consortium AFEM-KJN-FPM-SOS /IJM, avec l'appui financier des affaires mondiales Canada exécuté par le Centre Carter, vient d'organiser une tribune d'expression populaire dans le village de Bulundi, dans le territoire d’idjwi au Sud-Kivu. L'objectif était de sensibiliser la communauté sur les dangers des grossesses précoces, d'identifier les causes qui les favorisent et de proposer des solutions pour les prévenir.

Sensibiliser la communauté du village de Bulundi sur les dangers des grossesses précoces pour la santé et le développement des filles, identifier les facteurs qui favorisent les grossesses et mariages précoces dans le territoire d’idjwi au Sud-Kivu dans l’Est de la RDC. C’est parmi les objectifs d’une tribune d’expression populaire organisée ce lundi 12 juin par le consortium AFEM-KJN-FPM-SOS /IJM grâce à l’appui financier des affaires mondiales canada exécuté par le centre carter dans le cadre du projet voix et leadership des femmes.

C’est sous le thème « les grossesses et mariages précoces à Bulundi causes et conséquences sur la participation des jeunes filles au développement socio-économique » que s’est déroulé la tribune d’expression populaire.

Cette sensibilisation veut amener la communauté du village de Bulundi à mettre en évidence les conséquences négatives des grossesses et mariages précoces sur les filles, leurs familles et la communauté en générale ainsi qu’amener les participants et les autorités à proposer des solutions pour lutter contre les grossesses et mariages précoces dans la communauté de Bulundi.

Parmi les conséquences des grossesses et mariages précoces, les participants notent : l’abandon d’enfants, la déscolarisation, violences conjugales, morts infantiles, surcharge familiale pour ne citer que cela.

Le facteur qui favorise les grossesses et les mariages précoces l’on cite le mariage précoce, la pauvreté, l’oisiveté, la non-scolarisation, la nouvelle technologie et bien d’autres.

Pour Changer les choses, des pistes de solution ont été proposés, c’est entre autres le dialogue en famille, des sensibilisations sur la sexualité dans les écoles, l’encadrement économique par la création des activités génératrices de revenus au sein de la communauté.

Notez que 157 participants dont 48 hommes et jeunes garçons, 52 filles et 47 femmes ont pris part à cette tribune, les interventions ont prouvé qu’il s’agit d’un problème majeur dans le village de bulundi et peut impacter la participation des filles dans la gouvernance locale si des mesures ne sont pas prises pour assurer leur encadrement ainsi que leur éducation.

La Rédaction.

Source: Kivuamani.net

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