Ce document est un condensé de la presse nationale et internationale, il ne reflète en aucun cas le point de vue du Centre Carter. La sélection d’articles présentée n’a pas vocation à être exhaustive.
SOMMAIRE
· La RDC a voté aux Nations unies contre les “annexions illégales” de la Russie en Ukraine
· À l’ONU, des chefs d’entreprise proposent des solutions pour atteindre les objectifs de développement durable
· Katanga : Les députés nationaux de l’USN s’engagent à soutenir la candidature de Tshisekedi en 2023
· RDC : la table ronde qui décidera de l’avenir de l’état de siège sera organisée en novembre
· Fonction publique : Début de l’opération d’identification des fonctionnaires de l’État à Moanda et Luozi
· Assemblée nationale : 63 signatures récoltées pour destituer le ministre Chérubin Okende
· JIF : à Kinshasa, certaines filles ignorent l’existence d’une journée dédiée à leurs droits
· Nord-Kivu : 2 présumés bandits tués par la population à Lubero
- DROITS HUMAINS
La RDC a voté aux Nations unies contre les “annexions illégales” de la Russie en Ukraine
L’Assemblée générale de l’ONU a condamné mercredi avec une majorité “écrasante” les “annexions illégales” de territoires ukrainiens, et envoyé selon Joe Biden un “message clair” à Moscou. L’Assemblée générale des 193 Etats membres réunie en urgence depuis lundi a adopté cette résolution avec 143 voix pour, face à cinq pays contre et 35 qui se sont abstenus, parmi lesquels la Chine, l’Inde, le Pakistan et l’Afrique du Sud, malgré des efforts diplomatiques des Etats-Unis.“143 nations se sont tenues du côté de la liberté, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale”, a déclaré le président américain dans un communiqué, affirmant que la Russie ne pouvait “pas effacer un Etat souverain de la carte”.Les cinq Etats qui ont voté contre sont, sans surprise, la Russie, le Bélarus, la Syrie, la Corée du Nord et le Nicaragua.
À l’ONU, des chefs d’entreprise proposent des solutions pour atteindre les objectifs de développement durable
De hauts dirigeants d’entreprise ont rencontré le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, mercredi lors de la quatrième réunion annuelle de l’Alliance mondiale des investisseurs pour le développement durable (GISD) afin de présenter des solutions transformatrices pour combler le déficit de financement annuel de 4.300 milliards de dollars pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD) dans les pays en développement. La quatrième réunion annuelle s’est déroulée dans un contexte de détérioration des perspectives économiques mondiales. Les crises mondiales simultanées, notamment la guerre en Ukraine, le changement climatique et l’impact continu de la COVID-19, ont entraîné un écosystème d’investissement de plus en plus difficile. Les crises multiples menacent également de faire dérailler les progrès des ODD, la meilleure réponse au monde pour créer des sociétés plus saines et plus égalitaires.« Le déficit de financement important et persistant des ODD doit stimuler notre effort collectif pour accroître le financement et les investissements privés en faveur des ODD. Il n’y a pas de temps à perdre. Nous ne pouvons pas nous permettre que les ODD soient hors de portée », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres.
- DROITS DES FEMMES
RDC-JIFi : à Kinshasa, certaines filles ignorent l’existence d’une journée dédiée à leurs droits
Le 11 octobre, c’est la journée internationale des droits de la fille. En RDC, diverses activités ont été organisées à cette occasion, et pourtant dans les rues de la capitale congolaise, des jeunes filles interrogées par le Desk Femme d’Actualite.CD a avoué qu’elles n’avaient aucune information sur cette célébration. Il est 12 heures passées. Sous un soleil harassant, les rues sont bondées d’élèves. Les uns vont à l’école tandis que d’autres en reviennent. Quatre filles de la 4ème année des humanités traversent l’avenue des huileries. Elles viennent de Munazamat, une école musulmane de Lingwala.
Quand on leur demande si elles savent quelle journée internationale célèbre-t-on le 11 octobre, elles répondent à l’unisson par la négation. Pourquoi ? « A l’école, personne ne nous en a parlé. On a vu cela nulle part. En tout cas, on ne savait pas que c’était la journée internationale de la jeune fille. », confient les jeunes tout sourire dans leurs hidjab bleu ciel (foulard porté par les femmes musulmanes).
- SITUATION POLITIQUE
Les députés nationaux membres de l’Union sacrée de la nation (USN) de l’espace Grand Katanga, précisément des provinces du Haut-Katanga, du Haut-Lomami, du Lualaba et du Tanganyika, réunis le week-end dernier ont réaffirmé dans une déclaration rendue publique, dont une copie est parvenue à POLITICO.CD, leur soutien au président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo, tout en promettant un accompagnement à sa candidature à la Présidentielle de 2023. Ils ont également statué sur la situation politique, sécuritaire et sociale de l’ensemble de la République démocratique du Congo. « Nous adhérons au processus électoral en cours et prenons l’engagement de soutenir la candidature de Félix Tshisekedi pour sa réélection à la magistrature suprême en 2023 », ont-ils déclaré.
RDC : la table ronde qui décidera de l’avenir de l’état de siège sera organisée en novembre
La table ronde qui décidera de l’avenir de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri sera organisée au mois de novembre de cette année, a annoncé ce jeudi 13 octobre, Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, et porte-parole du gouvernement. « Le Président de la République a réuni pendant 3h les élus de l’ituri et du Nord-Kivu pour aussi faire le point de la situation sur terrain à la suite de la mission effectuée par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde. L’organisation de cette table ronde est projetée pour novembre. La société civile ainsi que d’autres acteurs concernés y participeront. Il n’a jamais été envisagé de ne pas organiser les élections dans les provinces sous état de siège, encore moins de ne pas y déployer le programme de développement de 145 territoires », précise Patrick Muyaya sur Twitter.
Assemblée nationale : 63 signatures récoltées pour destituer le ministre Chérubin Okende
L’étau se resserre autour du ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, Chérubin Okende. Ce dernier n’est plus en odeur de sainteté avec une frange des députés nationaux. Ces élus du peuple ont déposé ce mercredi 12 octobre, par l’entremise de l’élu de l’Inongo, Anicet Babanga Mpotiyolo, une motion de défiance contre lui au bureau de l’Assemblée nationale pour sa destitution. Selon Anicet Babanga, l’un des initiateurs de cette motion, ils ont déjà récolté 63 signatures. Ils lui reprochent l’incompétence. L’amateurisme, le manque de vision dans son secteur ou encore l’intrusion dans la gestion des entreprises publiques sous sa tutelle. « Nous sommes venus déposer la motion contre le ministre Chérubin Okende compte tenu de nombreux abus qu’il est en train de commettre dans l’exercice de ses fonctions. Nous sommes décidés avec les collègues signataires de cette motion pour qu’il quitte définitivement ce gouvernement », a déclaré le député national Anicet Babanga Mpotiyolo.
Dans le cadre de sa tournée provinciale au Kongo Central, le ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, s’est rendu à Moanda, ce mercredi 12 octobre 2022, pour lancer l’opération d’identification biométrique des agents publics de l’État. Pour lui, le défi de la maîtrise des effectifs au sein de l’Administration publique doit être relevé. L’opération d’intentification à Matadi, Moanda et Luozi vise un recensement numérique avec l’objectif d’assurer une véritable sécurisation des données des fonctionnaires de l’État, avec empreinte digitale et un système d’alerte pouvant permettre de dénicher la fraude. Cette opération d’intentification biométrique des fonctionnaires de l’État ne donne lieu à aucun paiement des frais.
- SECURITE
Nord-Kivu : 2 présumés bandits tués par la population à Lubero
Deux présumés bandits ont été lynchés par la population, dans la nuit du mardi à ce mercredi 12 octobre 2022, à Lubango, une localité du groupement Buhimba, en chefferie de Bamate, dans le territoire de Lubero, en province du Nord-Kivu. Kambale Vihuliro, fonctionnaire délégué du gouverneur basé à Kitsombiro, indique que ces deux présumés bandits qui avaient des armes blanches, sont accusés de cas de kidnapping. « C’est aux environs de 20 heures qu’un cas de justice populaire a été signalé à Lubango. Il s’agit de deux présumés bandits qui détenaient des lances qui ont été lynchés par la population en colère. Ces bandits sont ceux qui avaient kidnappés cinq personnes dans cette partie il y a quelques jours », précise Kambale Vihuliro au micro d’Actu30.cd.